J’avais un peu peur que les règles soient longues et compliqués. En faite, si elles sont bien expliquées, ça passe tout seul. A chaque tour, on a deux actions à effectuer parmi quatre disponibles. Chaque action ne peut être faite qu’une seule fois, l’action de mise en vente et d’achat ne pouvant être faites que dans un ordre précis. L’objectif est de gagner le plus de point en constituant deux champs (un champ est composé de tuiles Ressource adjacentes), en plaçant des travailleurs dont la valeur varie de 1 à 5 et en ayant des ressources en stock à la fin de la partie (cette dernière façon de gagner des points n’étant pas la plus importante).
Lorsqu’on veut acheter une plantation, il faut d’abord la placer sur son plateau de vente (il comporte deux emplacements) et lui donner une valeur avec ses propres ressources.
Par exemple : je prends un champ jaune et je l’estime pour quatre ressources : 3 vert et 1 rouge. Si, à leurs tours, les autres joueurs ne l’achètent pas, je pourrais, à mon tour suivant, la prendre au prix que j’ai indiqué.
Chaque tuile est numérotée et ne peut être placée que sur la case correspondant (Tuile A5 sur case A5, B9 sur B9…). Si une tuile Travailleur se trouve à la place d’un champ que je dois poser, on doit la replacer ailleurs ce qui permet d’effectuer à nouveau l’action du Travailleur. Cela occasionne des réactions en chaine qui permettent de jouer plus de deux actions à son tour.
Si Demetra est plutôt intéressant, je trouve qu’il s’adresse à un type de joueurs très limité. La première raison est qu’il n’y a absolument pas de thème, c’est complètement abstrait et très moche. La seconde est que le système n’est vraiment pas fluide. C’est difficile de repérer les tuiles disponibles, leurs intérêts, l’intérêt quelles ont pour les autres, quand à savoir ce que vos adversaires vont avoir comme ressources… bon courage.
Au final, Demetra est un jeu intéressant à découvrir mais qui ressemble plus à un ovni qu’à une valeur sur.
