Vu le ratage de la semaine dernière, j'ai essayé moi-même tout seul comme un grand puis avec d'autres grands le nouveau Brass.
2 moitiés de jeu :
dans la première on court derrière le pognon pour pouvoir se développer, on en manque tout le temps et les contraintes du jeu limitent beaucoup les actions (1 entreprise à soi par ville ; des canaux pas entre toutes les villes ; des cartes à poser le plus vite possible ou à virer dans les "phases creuses" pour ne pas être ralenti après...). Les mines sont risquées. Au final on ne marque pas beaucoup de points.
dans la seconde, c'est un peu tout le contraire. On a trop d'argent et il ne gêne plus du tout pour construire à gogo. Les possibilités de construction regorgent. Les rails sont partout, les mines crachent à donf' et trouvent très vite des clients... Impossible de suivre le compte des PV tellement on peut en marquer à la fin.
A la différence de l'unanimité qui se dégage autour de ce jeu, je reste un peu sur ma faim. A la fin, à chaque fois on a construit des rails "comme ça" juste pour marquer parce que tout le reste était construit. Le charbon extérieur même s'il coûte cher n'est plus un problème tellement on a de pognon. Il y a juste le coup de la demande extérieure de coton qui peut pénaliser celui qui attend trop et qui voit la demande tomber à zéro avant son tour. Celui qui pose le port le plus au nord (ou la liaison ferroviaire avec l'Ecosse) permet au joueur suivant de s'approprier le dernier chantier naval (méga PV) sans pouvoir en bénéficier lui-même. Y a-t-il trop de tour finalement ?
Ca reste un bon jeu, pleins de choix cruciaux à faire à chaque pose, des anticipations obligatoires, de la méninge en fusion... mais aussi (pour moi) beaucoup de défauts qui l'éloignent de l'excellentissime que tout le monde décrit.