Je revenais tranquillou de mon dernier match de la saison cet après-midi quand en traversant Maisons-Alfort, mon chemin a été barré par une brocante. Comme la soirée de vendredi avait été entrecoupée de longues leçons de Grand-maître Oslaid sur l'art de la négociation des occaz' à 1 euro, j'ai décidé d'aller jeter un oeil.
Certes j'ai trouvé un Ambition (3 euros) et un jeu de Princesses Disney pour ma fille (3 euros aussi mais sous cello !), mais j'ai mesuré la longueur du chemin qu'il me reste à parcourir pour atteindre le niveau supérieur. J'ai essayé la technique, du "ouais, je connais pas trop, vous êtes sûr que c'est bien ?" ou celle du "il est vraiment complet ?" en comptant les pièces et les billets mais la négociation : imoossible ! Je n'y arrive pas. C'est plus fort que moi. Gratter 1 euro sur un jeu qui en vaut 3, je peux pas.
J'ai fait un dernier essai avec La bonne paye que je n'avais jamais eu étant petit. Plutôt que commencer par "c'est combien ?" je me suis lancé à proposer moi-même un prix. J'ai voulu tenter le 1 euro mais c'était une petite vieille qui m'a fait pitié et j'aurai eu l'impression de l'arnaquer alors j'ai laché "2 euros ?" et elle a accepté. Je progresse doucement...
Dernier gag : alors que j'avais posé mon vélo par terre pour regarder une boîte sous une table, quelqu'un est passé dix secondes après et a demandé à la vendeuse combien elle faisait le vélo !